lundi 5 juillet 2010

Perfection game à la Fédération Française de Football

Mon post précédent m'a suggérée la réflexion suivante.

Je suis comme tout le monde, j'ai regardé désespéré et un peu en colère l'équipe de France s'effondrer lors du mondial. Ensuite j'ai assisté au règlement de compte qui est en train de se déroulé. J'ai comme tout le monde mon opinion sur le sujet et à chaud, c'est forcement un peu extrème puisque je suis un passionné de foot. Mais j'ai comme un goût amère quand je regarde ce qui est en train de se passer à la fédé.

L'échec de "l'équipe technique" me semble avérée. Incapable de trouver des solutions elle a fait échouée son projet... faute du sélectionneur, des joueurs... peu importe, ce groupe a échoué et ne semble plus pouvoir répondre aux attentes business... il est logiquement dissolu : son scrum master n'a pas su faire porter les valeurs du football français, il quitte l'entreprise.
Par contre je trouve dommage que les aigreurs populaires (et l'intérêt d'un certain monde du football) s'attaque de la même manière à la fédé.
A priori on a là des gens impliqués, qui ont montré par le passé qu'ils étaient capable de porter le "business foot" français (défense et structuration du foot amateur, euro en france, capacité d'intégrer le foot pro - qui est forcement toujours plus gourmand ! - ). Ils ont échoué dans leur projet "coupe du monde 2010" ... mais ne devrait on pas leur appliquer les principes agiles ? Ils ont échoué, mais sans doute ont ils appris beaucoup de cet échec.
Ce que l'on peut exiger d'eux c'est clairement qu'ils expliquent en quoi ils ont échoué, ce qu'ils auraient pu/du faire différemment, quels actions ils s'engagent à mettre en oeuvre pour s'améliorer lors du prochain Sprint... euh, de la prochaine campagne de qualification, et comment on mesurera les progrès.
Bref, une bonne rétro, et un engagement à s'améliorer "vérifiable". Cela me semblerait une attitude bien plus positive et qui permettrait au foot français de retirer quelque chose (l'apprentissage d'une équipe dirigeante) de positif de ce fiasco collectif... mais c'est sûr, ce type de vision n'est pas en ligne avec l'intérêt de certains acteurs du foot français et la naturelle envie de "lyncher" les "responsables".

apprendre à gérer les "inccidents business" comme des "problèmes" à résoudre et à gérer dans le cadre normal du projet.

Un des grands défis de l'Agile est d'apprendre à l'organisation à affronter ses "crises" dans un mode "résolution de problèmes" et transformer l'incident en opportunité d'apprentissage et de progrès.

Classiquement, un incident business surgit : un client fait un retour négatif sur une fonctionnalité, menace de se désabonner si on ne corrige pas rapidement (genre dans le mois) le problème.

On peut vite partir "en vrille" : qui a fait ça ? qui est incompétent ? Le sujet est en général géré hors du cadre strict du projet technique et il faut commencer à se justifier... c'est là que l'organisation échoue. On met en place des solutions "quick win" qui cassent tout le processus agile en place et démotive les protagonistes... bref, c'est facilement le mauvais chemin qui est suivi.

Que faut il faire ? En fait cela semble assez évident quand on prend un peu de recul sur la situation... et que l'on applique la philosophie Agile : C'est à l'équipe de résoudre ses problèmes.

- un problème prioritaire survient : on le lève au PO. C'est un feed back client qui est bienvenu... puisque c'est justement un des principes agile que d'attendre le feed back business pour s'adapter au lieu de monter des usines à gaz qui répondent à tout à des coûts prohibitifs.
Le PO intègre alors sa prise en charge pour le Sprint suivant. Cela lui laisse en général le temps de réfléchir avec l'équipe à la bonne réponse à apporter et peut échanger avec les différents acteurs (client, équipes d'experts, équipe technique).

Au final c'est l'équipe qui est challengée pour trouver une solution au "problème" remonté par le client et qui va se forger une nouvelle expérience qui va la faire progresser. La dead line client peut alors être vécue comme "un challenge" et non comme un vexation (on a développé de la m....).

Au final il est à parier que l'équipe saura produire une solution optimale qui répondra au besoin du client et l'équipe sortira grandie de cet épisode, prête à relever le "prochain incident business"

dimanche 16 mai 2010

article dans programmez.com

J'ai un petit "article" sous forme d'interview ce mois ci dans le magazine programmez.com, présentant le pôle développement techno chez Finance active. Vous pouvez le consulter ici.

J'espère que cela donnera envie à quelques personnes de nous rejoindre, car le recrutement reste un sujet bien difficile à traiter dans une entreprise dont l'exposition reste forcement limité par rapport aux "grosses" SSII et entreprises.